Des journées buissonnières pour favoriser la biodiversité plutôt que pour manquer l’école? C’est le projet phare de Glovelier qui a mis en place deux journées complètes pour (re)créer et favoriser la biodiversité dans son enceinte.

Quelques étapes:

Etape 2: Réaliser le diagnostic de développement durable

À la rentrée d’août, les classes ont reçu une présentation sur la biodiversité et le projet à venir. Chacune et chacun a ensuite étudié une zone dédiée avec comme mission de recenser la biodiversité existante autour de l’école et celle qui manquait. Avec les observations des élèves de toutes les classes, l’éco-comité a posé un diagnostic et cerné les objectifs à atteindre tant dans l’information de la communauté scolaire que dans l’amélioration de la biodiversité locale en réaménageant les zones autour de l’école.

Etape 3: Etablir le plan d’action

L’école de Glovelier a décidé d’aborder le thème de la biodiversité avec de nombreuses actions pratiques incluant tous les degrés et toute la communauté scolaire. Ainsi, une des actions phares du projet a été les deux « journées buissonnières ». En construisant des hôtels à insectes, des nichoirs ou encore en effectuant des semis et des plantations, entre autres, les élèves ont pu être sensibilisé·e·s à l’importance de la biodiversité et à l’écologie. Elles et ils ont également pu participer avec leurs parents à la plantation d’une haie champêtre dans un grand chantier participatif et convivial.

Etape 6 : Impliquer et sensibiliser

La communication autour du projet a permis à toute la communauté d’être impliquée. Les affichages à l’entrée de l’école ont rendu le projet accessible aux élèves, aux parents et à la population locale. La communication s’est faite via un padlet pour les parents et les médias régionaux ont couvert la journée de plantations avec les élèves. En parallèle, des échanges fructueux ont eu lieu avec la Commission d’école, les autorités communales et cantonales, ainsi que des discussions régulières avec le collège des maîtres, la direction et le concierge de l’école. Enfin, un film financé par l’Office de l’Environnement du Canton du Jura et projeté lors de l’inauguration a dévoilé toutes les étapes du projet.

Témoignage

«Un projet d’établissement comme le nôtre est fédérateur à tout point de vue. Depuis la mise en place du projet, la collaboration entre les enseignantes et enseignants a été précieuse et fructueuse. Nos élèves ont créé davantage de liens à travers les activités qui leur ont été proposées. Les aménagements réalisés rendent notre cour d’école agréable et favorable à la biodiversité. Nous espérons que notre projet aura suffisamment de visibilité pour que d’autres écoles ou collectivités se lancent dans des actions en faveur de la biodiversité.»

Marlène Chalverat, enseignante et coordinatrice Eco-Schools

Toute la communauté scolaire s’est réunie durant la semaine de l’eau, durant laquelle des conférences et films furent notamment visionnés en cours.

Quelques étapes:

Etape 1: Créer l’éco-comité

Le Lycée Collège des Creusets est avant-gardiste avec son groupe Durabilité ! En effet, avant même de se lancer dans l’aventure Eco-Schools, un groupe Durabilité était déjà existant. Des professeur.e.s volontaires l’ont rejoint pour créer l’Eco-Comité. Suite à ça, le recrutement s’est fait à l’aide d’une vidéo de présentation diffusée dans les classes, ainsi que des affiches et présentations orales. Une boîte a idée a été créées, afin de récolter les idées de toute la communauté scolaire.

Etape 5: Etablir des liens avec le programme scolaire

Chaque enseignant.e a été libre quant à la manière d’intégrer la thématique de l’eau dans ses cours. Toute la communauté scolaire s’est réunie durant la semaine de l’eau, durant laquelle des conférences et films furent notamment visionnés en cours. Pour une sensibilisation encore plus profonde, chaque degré a reçu un thème de débat comme les micropolluants ou les initiatives pour une Suisse libre de pesticides. Les élèves ont dû représenter des groupes d’intérêt réels, endosser leur point de vue et soutenir au mieux leur position. Toutes les sphères de l’école (cantine, direction, enseignant.e.s et élèves) se sont impliquées dans l’organisation de cette grande semaine !

Etape 6 : Impliquer et sensibiliser

Certain.e.s membres de l’Eco-comité sont allé.e.s représenter le collège des Creusets auprès de monsieur Stéphane Dayer, chargé de projets Ecole-Economie du canton du Valais. Ils.elles ont pu échanger sur ce qu’ils.elles aimeraient entreprendre au sein de leur établissement, voire à plus large échelle au niveau cantonal, pour l’Agenda 2030.

Témoignage

«De manière très concrète, cette année avec Eco-Schools a prouvé aux jeunes, qui ont pris les commandes de l’Eco-Comité – et aux moins jeunes – que, avant même d’avoir le droit de vote, ils peuvent construire un projet qui a un réel impact et va bien plus loin que leurs actions individuelles. Face au pessimisme et à la résignation, ils nous offrent une bouffée d’air et un élan pour continuer la réflexion et l’action.»

Yannick, enseignant d’histoire et de Latin au Lycée Collège des Creusets

Quelques étapes:

Etape 3: Etablir le plan d’action

Le cycle d’orientation du Reposieux à Monthey a rassemblé la communauté autour d’un projet de vivre ensemble, important en période post-covid. Le CO a mis en place de nombreux ateliers en collaboration avec des partenaires locaux.ales (mangeoire à oiseaux avec un ornithologue, atelier d’aromathérapie, cosmétique maison ou encore cuisine de plantes sauvages). Le but était également de donner du sens aux projets d’activités créatives et manuelles en créant des hôtels à insectes ou des fresques murales vertes afin de favoriser la biodiversité.

Etape 5: Etablir des liens avec le programme scolaire

Les professeur.e.s ont établi des liens avec le programmes scolaire en développant deux gros projets : L’Arbre de la Liberté, qui a pour but de démontrer l’importance de la nature en cours d’histoire, de comprendre comment les arbres ont un impact fort sur certaines époques, leur symbolique et influence. Ainsi que l’Arbre des vœux qui a permis aux élèves des classes ressources de préparer un projet et l’exprimer devant leurs camarades. Cela leur a permis d’acquérir des qualités d’orateur.rice.s tout en se rapprochant des autres en exprimant leurs vœux les plus chers.

Etape 7 : Créer un éco-code

Pour les 50 ans du CO et pour terminer en beauté leur projet Eco-School, une grande fête eco-responsable mettant en valeur l’ensemble de leur projet a été organisée. Exposition, partenaires locaux eco-responsables ou encore concerts ont permis de sensibiliser les citoyen.ne.s de Monthey ainsi que la communauté scolaire. Au-delà d’être un événement rassembleur, un éco-code et une fête de fin d’année, cela a notamment permis de mettre en place un éco-point (point de collecte des matières recyclables) financé par la ville.

Témoignage

«Nous avons ressenti un changement sur la vision qu’ont les élèves de l’écologie, ils et elles ont appris que les petits actes citoyens peuvent également s’inscrire dans une démarche du mieux vivre ensemble. Eco Schools a été une expérience pour nous rapprocher à nouveau les un.e.s des autres autour d’un thème important. Alors rien que pour cela, je dis merci. Merci d’avoir pu offrir cela à notre jeunesse.»

Laura, enseignante AC&M

Les élèves ont aussi réalisé des furoshiki (technique de pliage et de nouage de tissus de tradition japonaise minimisant les déchets d’emballages) en cours d’ACM. Toute l’école s’est mobilisée. Les plus petits ont découpé et décoré les étiquettes explicatives pendant que les plus grand.e.s ont découpé et cousu les tissus.

Quelques étapes:

Etape 3: Créer l’éco-comité

Pour faire partie de l’éco-comité, les élèves de 6H et 7H intéressés à faire partie du projet ont été invité.e.s à mener leur propre campagne électorale et à trouver des arguments pertinents afin de se faire élire par leurs camarades et le reste de la communauté scolaire. Ils et elles ont pu développer leur aptitude argumentaire et ont découvert le fonctionnement d’une campagne électorale en pratique. L’éco-comité est resté ouvert et plusieurs motivé.e.s l’ont rejoint au cours des deux années de projet.

Etape 5: Etablir des liens avec le programme scolaire

Les compétences ont été travaillées de manière transversale notamment au travers des avenues du PER suivantes : Santé et bien-être, Vivre ensemble et exercice de la démocratie, Interdépendances (sociales, économiques et environnementales). De nombreuses autres actions ont également été liées au programme scolaire, par exemple : travail argumentatif en cours de français, calculs des quantités de déchets en cours de mathématique ou encore développement d’une exposition sur les déchets en cours de sciences, arts visuels et éducation numérique.

Etape 6 : Impliquer et sensibiliser

Différents acteurs régionaux ont été inclus dans le comité : commune, UAPE, concierge, parents etc. Les élèves ont aussi réalisé des furoshiki (technique de pliage et de nouage de tissus de tradition japonaise minimisant les déchets d’emballages) en cours d’ACM. Toute l’école s’est mobilisée. Les plus petits ont découpé et décoré les étiquettes explicatives pendant que les plus grand.e.s ont découpé et cousu les tissus. Suite à la journée sur les déchets, les 189 élèves, les enseignant.e.s et les intervenant.e.s sont reparti avec un furoshiki et une explication du projet sur l’étiquette

Témoignage

«J’ai personnellement eu beaucoup de plaisir à collaborer dans ce projet et suis fière que le centre scolaire de Martigny-Combe ait reçu le label Eco-Schools. J’espère également que d’autres centres suivent notre exemple et s’engagent dans la réalisation de beaux projets tel que celui-ci dont le rayonnement est positif et important pour tout un chacun.»

Florence Voutaz, conseillère communale, Martigny Combe

Les enfants ont décidé d’organiser un ramassage des déchets pour préserver le lac et la biodiversité. La communauté scolaire a reçu l’aide de l’Association de Sauvegarde du Léman.

Quelques étapes:

Etape 1: Créer l’éco-comité

Les élèves de 6 à 12 ans se sont pris.es au jeu de vraies élections pour la création de l’éco-comité. Les candidat.e.s ont rédigé un discours et fait une préparation orale et présentation devant la classe. Deux heureux.ses élu.e.s ont ensuite été choisi.e.s dans chaque classe. Une fois le comité créé, les réunions ont eu lieu une fois tous les deux mois. Bien que la séance soit dirigée par un adulte, toutes les idées et prises de notes ont été gérées par les enfants eux.elles-mêmes !

Etapes 2 & 3: Réaliser le diagnostic & établir le plan d’action

Le diagnostic a été réalisé par le biais de nombreuses interviews avec les enfants à propos de différents points concernant l’eau. A partir des constats obtenus, l’éco-comité a établi un plan d’action basé sur deux actions phares. Premièrement, travailler autour du cycle de l’eau avec la création de maquettes et de rédactions de textes. La deuxième action, elle, a vu le jour suite à une sortie au bord du lac, pendant laquelle les enfants ont décidé d’organiser un ramassage des déchets pour préserver le lac et la biodiversité. La communauté scolaire a fait preuve de nombreuses initiatives pour recevoir l’aide de l’Association de Sauvegarde du Léman, obtenir un financement de la commune ainsi que la parution d’un article dans le journal communal.

Etape 4 : Mesurer et évaluer

Les résultats de cette sensibilisation au thème de l’eau sont flagrants. Après avoir été sondé.e.s une seconde fois, les enfants étaient a plus de 80% capables d’expliquer le fonctionnement du cycle de l’eau. Les résultats sont tout aussi visibles dans les actions de tous les jours : une réduction d’eau consommée des toilettes de plus de 10% en créant des petits panneaux « conseils » a été observée. L’école a également investi dans un récupérateur d’eau pour leur potager, après de nombreux calculs des élèves sur la consommation d’eau nécessaire à l’arrosage d’une parcelle.

Témoignage

«Je dirais que ces projets ont créé plus de lien entre les classes, les invitant à travailler plus en synergie. Les projets autour de l’eau ont ouvert les yeux des enfants comme ceux des adultes et nos attitudes face à notre consommation d’eau s’est modifiée.»

Professeure de Montessori Rive Gauche